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Légendes - Croyances
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- St-Vigor-des-Mézerets
(d'après Esquisses du Bocage Normand, de Jules Lecoeur, Gérard Monfort Editeur)
Loup-garou ou varou :
Un loup-garou venait depuis quelque temps dans la cour plantée de la ferme de la Verrerie ; il effrayait les animaux et
faisait aboyer les chiens avec furie. Le fermier se mit un soir à l'affût et le blessa mortellement. Les gens de la ferme
accoururent et, en arrivant auprès de la bête, ils furent surpris de voir sous sa haire une jeune fille vêtue du
costume breton, tout taché du sang coulant de la blessure. Elle poussait des plaintes déchirantes et demandait en grâce
qu'on l'achevât pour mettre fin à ses souffrances. Quand elle fut morte on l'enterra à l'endroit même où elle était
tombée.
Le lendemain soir on vit des flammes légères voltiger sur la fosse de la malheureuse et l'apparition continua les jours
suivants. Le fermier voulant se débarrasser de ces apparitions déterra le corps, le réduisit en cendres dans son four
et les jetat dans la mare du plant. Quelques jours après, la ferme qu'il occupait brûla tout entière, et avec elle tout
ce qu'il possédait. De riche qu'il était cet homme devint misérable, et comme il était vieux, fût forcé de demander son
pain de porte en porte.
Trésors :
Dans le chemin de la Futaie, une tonne d'or est aussi cachée dans le sol du chemin, tellement près de sa surface
que la roue d'une charrette pourrait la mettre à jour.
- Environs
(légendes que l'on retrouve dans de nombreux ouvrages régionaux, dont ceux de Jules Lecoeur déjà cité)
- La légende du Corps Nu
- Les pierres de la Plumaudière (actualisé janv. 2011)
- La pierre druidique de Périgny
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